Utilisation de charbon actif dans le cadre des directives techniques pour le maintien de la pureté de l’air (TA-Luft)

Essen, 13.06.2024 – Le respect des directives techniques pour le maintien de la pureté de l’air (TA-Luft) est d’une importance capitale pour les entreprises qui émettent des polluants atmosphériques. Afin de respecter les directives de la TA-Luft et de minimiser la pollution de l’environnement, l’utilisation de charbon actif, en tant qu’adsorbant pour les polluants provenant de sources d’air vicié, représente une solution efficace et éprouvée. Le charbon actif est utilisé dans différentes industries pour garantir le respect de la TA-Luft.

Il s’agit entre autres de l’industrie chimique, de la transformation des métaux, de la production d’énergie, de la gestion des déchets, de l’industrie alimentaire et du secteur automobile. Les valeurs limites selon TA-Luft varient en fonction du type d’industrie et des polluants émis. Il existe des valeurs limites pour les poussières, le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote, le monoxyde de carbone, les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les odeurs et d’autres polluants. Les valeurs limites exactes sont définies dans la TA-Luft et dépendent de différents facteurs tels que le type d’installation, la capacité de production et la source d’émission. Le charbon actif peut être utilisé dans une multitude d’applications de traitement de l’air pour éliminer les gaz et les vapeurs nocifs de l’air. Voici quelques-uns des processus les plus courants dans lesquels le charbon actif est utilisé pour purifier l’air vicié :

– Adsorption de composés organiques volatils (COV) :

L’industrie chimique émet souvent des COV qui sont nocifs pour la santé et l’environnement. Le charbon actif peut être utilisé pour adsorber ces COV de l’air évacué.

– Élimination des composés soufrés :

Dans les processus qui génèrent des composés de soufre, comme la pétrochimie ou le traitement des eaux usées, le charbon actif peut être utilisé pour éliminer les composés de soufre, comme le sulfure d’hydrogène, de l’air évacué.

– Élimination des odeurs :

Dans l’industrie alimentaire, la gestion des déchets et d’autres secteurs, des odeurs désagréables peuvent apparaître et être neutralisées par l’utilisation de charbon actif, dans des systèmes de filtration.

– Élimination de substances nocives dans les gaz de combustion :

Dans les processus de combustion, comme dans les centrales électriques ou les incinérateurs de déchets, des substances nocives comme les oxydes d’azote (NOx) et le mercure peuvent être présentes dans les gaz de combustion. Le charbon actif peut être utilisé pour adsorber ces polluants et réduire les émissions.

– Élimination des vapeurs organiques :

L’industrie de la peinture et de l’impression ainsi que la production pharmaceutique peuvent dégager des vapeurs organiques qui peuvent être éliminées de l’air évacué par l’utilisation de charbon actif.

Les valeurs limites spécifiques qui peuvent être respectées avec le charbon actif dépendent toutefois de différents paramètres de processus, tels que le type et la concentration des polluants, le débit volumétrique de la source d’émission, la température de l’air évacué ainsi que le mode de fonctionnement de l’installation de production émettrice. C’est pourquoi il est recommandé aux entreprises qui doivent respecter les valeurs limites TA-Luft de faire appel à un conseil professionnel afin de garantir une conception adéquate des filtres à charbon actif pour leurs exigences spécifiques. En choisissant et en dimensionnant correctement les systèmes de filtration, les entreprises peuvent s’assurer que le système de traitement de l’air installé est conforme aux exigences de la TA-Luft.

Utilisation d’un filtre à charbon actif pour la séparation des odeurs et du carbone total dans un entrepôt de collecte de déchets conformément à la directive TA-Luft

Le contrôle des odeurs et des émissions de polluants dans les entrepôts de collecte des déchets pose des défis considérables aux exploitants afin de réduire la pollution et de protéger la qualité de l’air ambiant. Cet exemple d’application décrit l’utilisation d’un filtre à charbon actif pour la séparation des odeurs et du carbone total dans un entrepôt de collecte de déchets conformément aux directives TA-Luft, grâce à l’adsorption efficace des composés organiques. Le filtre à charbon actif permet de respecter de manière fiable les directives légales et constitue une solution économique et écologique par rapport à la postcombustion de l’air vicié dans les processus d’exploitation discontinus.

Dans les centres de collecte des déchets, les émissions organiques peuvent varier considérablement. Les émissions organiques les plus courantes sont :

§ Aldéhydes: ces composés organiques résultent de la décomposition de matières organiques et peuvent être à l’origine d’odeurs désagréables.

§ Cétones: Les cétones sont un autre groupe de composés organiques qui se forment lors de la décomposition des déchets et peuvent également contribuer aux mauvaises odeurs.

§ Composés aromatiques: Les hydrocarbures aromatiques tels que le benzène, le toluène et les xylènes peuvent être libérés par différents matériaux de déchets et sont potentiellement nocifs pour la santé.

§ Alcanes et alcènes: ces composés organiques peuvent également résulter du processus de décomposition des déchets organiques et contribuer aux émissions totales de carbone.

§ Composés soufrés: Les composés organiques soufrés tels que les mercaptans et les thiophènes peuvent être libérés par certains matériaux de déchets et être à l’origine d’odeurs désagréables.

La composition et la concentration exactes de ces émissions organiques peuvent varier en fonction du type et de la quantité de déchets mis en décharge, des conditions de stockage et d’autres facteurs d’influence. La TA-Luft fixe des valeurs limites spécifiques pour les groupes de substances mentionnés dans les installations de stockage collectif des déchets, les valeurs exactes dépendant du type d’installation et des conditions locales. Les débits à traiter dépendent de la taille de l’entrepôt et du renouvellement d’air qui y est associé.

Ils se situent généralement dans une fourchette de 10.000 à 80.000 m³/h. Grâce à la construction modulaire de la série d’adsorbeurs Plug & Clean de CarboTech, nous pouvons proposer avec notre Plug & Clean 40.000 une solution adaptée à un tel domaine d’application. Pour s’assurer que les valeurs limites sont respectées en permanence, il est recommandé d’installer deux systèmes d’adsorption en série. Le premier filtre fait office de filtre de service, tandis que le filtre en aval sert de filtre de police et garantit le respect des valeurs limites, même lorsque le filtre de service est saturé. Grâce au montage en série, le lit filtrant du filtre de service continue à être utilisé même si les valeurs d’émission à la sortie du filtre de service dépassent les valeurs limites. Cela permet d’optimiser les coûts d’exploitation. La mesure des valeurs limites nécessite la surveillance des entrées et des sorties des deux filtres au moyen d’un FID ou d’un PID. L’intervalle de surveillance (continue ou discontinue) est déterminé par les autorisations administratives.

Dès que le filtre de service est saturé, le module de filtration est remplacé. Le filtre de police prend la place du filtre de service et un nouveau module est installé comme filtre de police. Grâce à la disposition judicieuse des systèmes d’évacuation d’air et à l’utilisation du type de construction Plug&Clean, un tel changement peut être effectué en l’espace d’une heure. Cela permet d’éviter un arrêt de fonctionnement prolongé et de poursuivre l’exploitation en continu et sans problème. Grâce à la réactivation du charbon actif saturé et à la possibilité de le réutiliser, CarboTech crée une solution circulaire et durable.